dimanche 25 mars 2018

Formation d'un escadron

Cette fois ci, exceptionnellement, je ne suis pas parti de statuettes de récupération en plâtre mais j'ai dupliqué une petite figurine en plastique. Le moule a été réalisé il y a quelques années, parce que j'ai eu cette idée d'escadron en 2012, oui déjà 6 ans! J'ai réalisé un moule très simple, en silicone, en deux parties.

L'atelier de clonage a commencé! c'est parti pour 5 clones!


Pas complètement clones quand même puisque je choisis des ailes différentes, mais de tailles approchantes.  
Il s'agit toujours des ailes provenant de "feu" la serre aux papillons du château de Basse Goulaine ramassées en 2013.

Mais mon stock s'épuise quand même, il va falloir que je trouve bientôt une solution pour mes prochaines nymphes. (Ceci est une bouteille à la mer)



Je prends ma règle et je menace de taper les mignonnes qui ne rentrent pas dans le rang.


Je sors la tige de Laiton, je lui montre la forme que je veux.


Et elle me dit  "ok je peux le faire".
Ce qui m'arrange bien.


Ensuite j'impose à tout le monde un tatouage chelou dans le dos.


Je rabote toute les ailes à la Dremel pour éliminer le plus de résine possible et ainsi être au plus près de l'aile de paillon. Je dore la tranche obtenue, avec de la feuille d'or.



Je perce la partie de l'aile qui sers à la fixation.


Je colle les parties qui sont faîtes pour s'entendre.
Le cure dent est le ciment du couple.


Le tatouage était piégé, il marque tout le monde trop profondément.


Je creuse ce problème derrière leur dos.


Mes expériences les fait s'attacher les unes aux autres pour toujours.


Les ailes sont fixées désormais sur leur sort. Elles vivront donc par paires, avec du fil de fer.



Les petites paires d'ailes prennent place des plus ouvertes aux moins ouvertes, pour créer une dynamique de mouvement.


Je perce un trou sur les deux pièces du milieu pour y passer la tige en laiton qui maintiendra le tout au support/disque. 


Puis je perce  deux trous sur la tige en laiton elle même.
Comme ça, ça n'a l'air de rien, mais pour percer la tige en laiton, j'ai tellement galéré que j'ai failli me mettre en arrêt maladie pour cause de disjonctage musculaire du bras droit. 
Ces trous vont servir à fixer d'autres tiges à l'intérieur des petites pièces, afin qu'il ne puisse jamais y avoir de basculement vers la gauche ou la droite de l'ensemble de l'escadron.


Je fais découper un disque en médium à Weldom parce que j'ai la flemme de le faire moi même.
Le monsieur me demande de lui laisser un après midi, "parce que vous comprenez ma p'tite dame c'est pô facile ça".
Et quand je le récupère, le monsieur à l'air content de lui, mais je vois déjà à l'oeil nu que le truc ressemble à une patate. Et comme je suis moi même une patate, je n'ose pas lui dire qu'il a fait un travail grossier.

A la maison mon compas me confirme que le monsieur aime trop les tubercules.
J'ai dû tout refaire.


J'ai fixé la tige de laiton transversale.
Et j'ai mis ma main sur la photo pour vous faire coucou.



J'ai percé mon beau disque en médium.


J'ai bouché tous les petits trous, enlevé tous les petits défauts.



J'ai passé mes premières couches d'apprêt.


Ensuite la peinture.


Et puis oups! j'ai réalisé que j'avais oublié les antennes !
Comment vont elles capter la WIFI sans ça ?

Des petits trous vont régler le problème.


Je coupe et colle mes petites antennes, en acier gainé, qui donne un coté à la fois souple et rigide (comme moi on peut dire).
Puis je rebouche les trous à la résine.


Et donc à la fin, une fois que tout est peint et la tige fixée sur le disque, ça donne ça, rappelez-vous:



Et encore je vous passe les photos de mes ratages de dorure.
4 couches de feuilles d'or pour arriver à un résultat satisfaisant.
Les grandes surfaces planes c'est l'horreur !
(mais on peut se garer facilement)