jeudi 22 octobre 2015

Queen Captain

cher Leiji, mon chouchou ,
Regarde ce que l'amour peut faire...
Tout ça, c'est entièrement ta faute!








Encore une équation résolue! :-)



Moi et "Queen Captain".
Même sur la pointe des pieds, je ne suis pas à sa taille.



48 cm.
Soasig Chamaillard et inconnu (statue Notre dame de Lourdes de récupération, non signée)

Mon Leiji, je te donne rendez vous à Paris, le 5 novembre.
Tu peux venir avec le capitaine Harlock si tu veux (d'autres l'appellent Albator).



Merci Leiji Matsumoto, à jamais, tu auras ma reconnaissance et mon admiration pour avoir créé, parmi tes nombreux chefs d'oeuvres, Emeraldas, symbole d'émancipation, de liberté, de justice et d'insoumission.

mardi 6 octobre 2015

L'esprit de Leiji et moi.

Cher Leiji,

20 jours ont passés sans t'écrire.
Non je ne t'ai pas abandonné.
Pendant ces 20 jours, j'ai vécu avec toi.
J'ai tiré sur le fil invisible qui nous lie pour que tu viennes près de moi.
Ton esprit m'a accompagné au fil des jours, là me rassurant, là me rabrouant, là me guidant, mais toujours m'encourageant.

Oooh Leiji! Leiji? Leiji ?
Hum hum... ce petit oeil Malin... Leiji !
Allez arrêêêêête...
teu teu teu!
arrêteuuuuuh Leiji!
Naaaaan, hu hu hu !
Ah ta ta ta ta! pas ça!!!
...
Bon oui, hum, pardon, quel farceur ce Leiji!
Allez, laisse-moi t'écrire ta lettre maintenant, hin ?
Bon les photos alors?
Allez, je peux rien te refuser Leiji.
(Tu me feras encore l'imitation du capitaine Albator après?)


Rappel toi Leiji, le tout début, quand j'ai commencé à faire les cheveux et le capuchon.
Ton esprit venais juste de se poser à me cotés.
Tu étais tout intimidé, alors que de nous deux, c'était moi la plus impressionnée.
Laisse moi leur raconter, aux autres.


Difficile de s'y coller quand on a le maître.
Et pourtant il faut le mettre. Le col.


Il est bouche-bé.
Je fait bouche-nez.


J'ai raté mon col.
Le maitre m'y recolle.



Je reprend le mouvement.
Le maitre souffle un peu dessus.


Le col s'envole juste ce qu'il faut.
Merci Leiji.


La cicatrice est tombée.
Les yeux sont ratés.
Leiji gronde.
Je boude.


Je ne veux plus entendre parler des yeux.
Leiji m'en veut.
J'offre un foulard et un blason à mon nippon.
Il me pardonne tant il est bon.



Les cheveux s"échappent de la cape dans des mouvements sensuels.
Leiji approuve.


Leiji aime les petites mèches rebelles.
Je ne peux rien lui refuser.



La petite rebelle est fine mais solide.
Exactement comme les héroïnes de Leiji.


La petite rebelle à pris de la matière et est venue se poser sur le col.
Mais pas les yeux, non, ça je sais pas, j'y arrive pas, je m'en veux.
Je me trouve nulle.
Leiji dit "on verra plus tard".


Leiji trouve qu'il faut s'avoir patienter.
Leiji sait que, parfois, le temps est irremplaçable pour faire avancer une pièce.
En attendant je m'occupe du socle.


Les cheveux ont alourdis dangereusement un coté de la pièce..
Je vide donc le socle .


Pour le lester.
Résine et quincaillerie acier, qui traine dans l'atelier, font bien mon affaire.


Je referme et recouvre le socle de résine.


La transformation de la pièce est finie.
Debout !


Leiji semble satisfait, mais...
Les yeux?
Ah! oui... c'est vrai pffff...


Comme ça c'est mieux Leiji ?
Leiji dit qu'on verra demain, quand l'apprêt blanc sera posé, on y verra plus clair.